Après Sucre, direction la « seconde » capitale du Pays, La Paz : le contraste est saisissant. On la découvre depuis la route sinueuse qui descend du haut de la ville.
Contrairement aux villes occidentales, La Paz regroupe sur ses hauteurs les habitations et familles les plus modestes, quand les quartiers riches sont 1 000 m plus bas, là où il est plus facile de respirer.
Enfin, c’est ce que l’on raconte… car en réalité, cette ville, une cuve entourée de montagnes à plus de 3 000 m d’altitude, est extrêmement polluée et s’y promener relève du défi entre le manque d’oxygène et la pollution due à un trafic extrêmement dense. Pour réguler ce trafic et relier les quartiers entre eux, des lignes de téléphériques sont en plein essor.
Contrairement à Sucre, nous ressentons assez rapidement le besoin de ne pas trop s’attarder dans cette ville, certes dynamique, mais relativement étouffante.
Toutefois, nous prenons le temps d’apprécier la vie des quartiers qui ne désemplissent pas, en ce lendemain d’élection présidentielle.
Ainsi, nous découvrons la place centrale Murillo, prise d’assaut par des centaines de pigeons, le centre névralgique de la ville, avec le Palais Présidentiel, le Congrès et la Cathédrale.
Puis au fil des rues, ce sont deux marchés assez différents qui attisent notre curiosité :
– celui qui est un spectacle dédié aux touristes, le « Mercado de Hechicería » ou « marché aux sorcières » dont la légende (que nous confirmons) prétend qu’on y trouve pêle-mêle des pierres magiques, des fœtus de lamas, des poudres mystérieuses, des plantes et herbes médicinales, des becs de toucan séchés, et autres objets pour soigner et calmer les douleurs.
– et le « Mercado Negro », « marché noir », où nous nous retrouvons dans une foule de locaux et de « Cholitas » qui viennent acheter leur tenue traditionnelle ou déguster sur le bord du trottoir un déjeuner (souvent frit). Dans ce marché sans fin dont une partie est couverte et l’autre à ciel ouvert, chacune des rues est dédiée à la vente d’une catégorie de produits : on y trouve la rue des ampoules, celle des vis ou celle des fleurs…
Nous quittons La Paz au bout de 3 jours assez intenses, passant par le quartier « El Alto », direction une destination plus paisible, les rives du lac Titicaca.
Fab & Clem
Annie, la réponse se trouve dans la disposition des heures à l’intérieure du cadran : celles-ci sont dans le sens inverse.
Merci d’avoir joué le jeu et d’avoir tenté votre chance !
Fujii
La Paz, la « grouillante » apparaît être une ville très vivante, remuante. Ses marchés très originaux pour mon oeil occidental, regorgent de chalands, ses rues envahies par la circulation automobile et piétonne me fait imaginer que la marque de fabrique de cette ville semble être la densité sous tous ses aspects, l’originalité, la créativité, la débrouillardise. Comme je n’ai pu « partager » avec vous son air irrespirable… je n’en retire que le meilleur ! Je la trouve vivante, sympathique, comme si les habitants se l’étaient appropriée pour le meilleur… et peut être pour le pire !
Merci et au plaisir de vous retrouver au lac Titicaca
Annie
PS Je n’ai pas trouvé l’erreur…
Fab & Clem
Bonjour Annie, et merci encore pour ces jolis messages. Concernant l’erreur, il faut chercher de plus près sur l’horloge…
Fujii
Je vois bien que l’horaire est différent mais l’éclairage également… alors je n’ai pas trouvé NA !
Annie en panne sèche….
Sophie F.
Avez-vous trouvé également des différences dans l’attitude des habitants de ces 2 capitales ?
Les gens étaient-ils plus « stressés » à La Paz ? Plus accueillants à Sucre ?
Bonne route !
bisous
Fab & Clem
Coucou Sophie, difficile à dire… le risque est de généraliser un peu rapidement. On pourrait comparer La Paz à Paris et Sucre à Bordeaux 🙂
Sinon, on a pu remarquer davantage de « cholitas », habillées donc traditionnellement à La Paz, et globalement la population est peut être moins attentive, plus indifférente aux touristes sans pour autant être désagréable.
En tout cas, cela reste deux villes incontournables en Bolivie!
A bientôt 🙂
Danièle
QUELQUES CLICHES BIEN CHOISIS JUSTE NECESSAIRES POUR CETTE CAPITALE, ETOUFFANTE BRUYANTE, SUPERBEMENT COLOREE TOUTE EN STRATES UN PEU A L’IMAGE DE CES JUPONS, CONTINUEZ ……..VOUS NOUS RECHAUFFEZ MERCI……. A PLUS TARD